Les femmes et la feuille aux sept branches
De nos jours, avec l’arrivée du CBD sur le marché, c'est-à-dire, l’utilisation de produits fabriqués à base de chanvre et ne contenant qu’une dose très minime de THC (- de 0,2%), le cannabis légal séduit de plus en plus d’adeptes. Parmi eux, 30% sont des femmes. Quand on se penche sur l’histoire des plantes et leurs usages, on découvre que la marijuana a longtemps occupé une place importante pour soulager les douleurs féminines.
- La plante de cannabis dans l’histoire et son lien avec les femmes
- Les femmes à travers le monde qui consommaient du cannabis
- Conclusion
La plante de cannabis dans l’histoire et son lien avec les femmes
À l’Égypte Antique, Seshat, déesse de la sagesse, de la connaissance et de l’écriture, était représentée avec une feuille de Shemshemet à 7 branches, au-dessus de la tête, directement reliée à son cerveau. C’est ainsi qu'il est possible d’affirmer que les femmes consommaient déjà du cannabis. D’ailleurs, à cette époque, les médecins étaient souvent de sexe féminin. Des papyrus de Vienne, retrouvés vers 200 ap. J-C attestent que le cannabis était prescrit pour soigner des maux tels que fièvre, maux de tête ou douleurs vaginales, ainsi que pour soulager lors des accouchements.
À l’Inde antique, des préparations à base de cannabis étaient réalisées pour favoriser le désir sexuel ou faciliter le rapport. On disait que le cannabis aidait la lubrification féminine. En Serbie, on donnait même un médicament, appelé le Nasha, aux femmes le soir de leur nuit de noces. Ce produit réalisé à partir de graisse d’agneau et de cannabis permettait d’atténuer les douleurs lors du premier rapport sexuel. De nos jours, en Inde, une pratique similaire existe toujours : le jour du mariage, les jeunes femmes mangent des pâtisseries et boivent du Bhang, une boisson faite de lait infusé à la résine de cannabis.
À travers le monde, on retrouve la fabrication d’onguent (baumes) verts, confectionnés à partir de cette même plante, que les femmes s’appliquaient sur le corps. Si en Europe, à l’époque du Moyen-Âge, on disait de ces baumes qu’ils faisaient “voler” et étaient donc attribués aux sorcières, en Asie Centrale et en Afghanistan, on reconnaissait leur utilisation pour chasser les moustiques.
Les femmes à travers le monde qui consommaient du cannabis
Si la plante de cannabis a depuis longtemps été utilisée pour ses vertus thérapeutique, il existe un certain nombre de témoignages de femmes célèbres qui entretenaient ou entretiennent une relation particulière avec cette plante. À l’occasion de la journée de la femme, nous vous proposons un tour d’horizon de ces femmes.
Jeanne d’Arc (1412-1431)
Jeanne d’Arc est la figure du Moyen-Âge la plus connue de l’histoire de France. Sainte pour les uns, folle pour d’autres, encore aujourd’hui la simple évocation de son nom ne cesse de faire animer le débat. Or, ce ne sont pas pour les voix qu’elle entendait que Jeanne d’Arc fut condamnée au bûcher, mais bien parce qu’elle s’habillait comme un homme, était accusée d’hérésie et parce qu’elle aurait ingurgité volontairement, à plusieurs reprises, “des herbes de sorcière”. Des historiens pensent donc que Jeanne d’Arc consommait du cannabis.
En 2017, une fouille archéologique près de Nancy corrobore cette hypothèse. Un groupe d’archéologues iraniens a découvert dans le tombeau présumé de “la pucelle d’Orléans” une pipe contenant, après analyse, de la marijuana.
La Reine Victoria (1819-1901)
La reine Victoria a, pendant 63 ans, été à la tête du plus grand empire colonial de l’époque. Figure de femme d’influence, elle souffrait atrocement de divers maux. Les écrits retrouvés affirment qu’à partir de ses 20 ans, peu de temps après son union avec Albert 1er, elle fut prise par de terribles douleurs menstruelles. Sir Russell Reynolds, médecin royal, lui prescrit d’abord de la belladone et du vin d’opium. Malheureusement, cela ne suffisait pas à calmer ses douleurs et la reine ressentait trop d’effets secondaires. Le médecin décida alors d’essayer un nouveau traitement : une teinture et de l’huile de cannabis Sativa L. La reine ressentit immédiatement les effets et adopta cette prescription comme remède. Le médecin royal dit même de la reine qu’elle était “d’un caractère prompt au rire, d’un grand appétit et d’un bon sommeil”. D’ailleurs, pendant 48 ans, elle n’aura de cesse d’utiliser ce remède. En effet, lors de ses 9 accouchements, sir Reynolds la soulagea grâce à la plante de cannabis, sous forme de sirop, de décoction et d’huile. Enfin, à chaque épreuve difficile de sa vie, le médecin royal n’hésita pas à lui prescrire la même chose : pour surmonter ses baby-blues, faire face au deuil de son mari et la prévenir de la sénilité.
Frida Kahlo (1907-1954)
Frida Kahlo, en plus d’être l’une des plus grandes peintres du XXème et une figure importante du féminisme, incarne l’image d’une femme forte, malgré ses souffrances physiques. À l’âge de 18 ans, alors qu’elle se trouve à l’arrière d’un bus, celui-ci sort de la route et percute un tramway. Le choc est violent, terrible, la jeune femme est transpercée d’une barre de métal. Elle restera alitée pendant plusieurs mois, souffrant surtout de la colonne vertébrale. Tout au long de sa vie, ces douleurs la feront souffrir. Ainsi, elle utilisait la marijuana pour ses vertus analgésiques. Plus tard, vers la fin de sa vie, elle confia en consommait davantage, lorsqu'atteinte de la polio, sa jambe gangrenée la faisait atrocement souffrir.
Anita Roddick (1942-2007)
Cette entrepreneure anglaise n’est autre que la fondatrice de la marque The Body Shop. Au milieu des années 90, elle a tenté une ligne de cosmétique dans laquelle elle avait ajouté de l’huile de cannabis, car, précurseur, elle était convaincue de l’efficacité des bienfaits de cette plante pour améliorer l’état général de la peau. La gamme s’appelait alors “Hemp” et était décorée d’une feuille de cannabis. À l'époque, ces cosmétiques ont fait scandale et ont été retirés du marché…
Gabby Douglas (née en 1995)
Gabrielle Douglas est une athlète de gymnastique artistique. Surnommée l’écureuil volant (the flying squirrel), elle a remporté plusieurs médailles d’or par équipe aux championnats du monde de Tokyo (2011), aux JO (2012) et a été la première athlète afro-américaine a remporté la médaille d’or au concours général individuel des JO de Londres, la même année.
La gymnaste utilise de l’huile de CBD pour détendre les muscles et a même déclaré “Mes expériences avec le CBD me permettent de dire que j’aurais pu être plus à l’abri de la douleur au cours de ma carrière de gymnaste, si le CBD avait été autorisé. [...] Je suis heureuse que les athlètes de tous les sports olympiques aient désormais la possibilité d’utiliser ces produits et, espérons-le, d’en ressentir les bienfaits.”
Conclusion
Pour prendre soin de la peau, détendre les muscles ou soulager des maux, le CBD est à présent reconnu comme un principe actif naturel extrêmement vertueux et bien assimilé par le corps. En cette journée de la femme, prenez la décision de prendre du temps pour vous, un petit peu chaque jour, et d’écouter votre corps.
Sources :